C'est officiel, nous prenons de plus en plus conscience que le fait de bien manger est important. Les changements sont tels que le New York Times décrit un "séisme" dans les habitudes alimentaires de la population (1). En effet, on a pu observer une diminution de 45% des ventes de jus d'orange, de 25% de sodas (depuis 1998), de 25% de céréales pour petit-déjeuner trop riches en sucres (depuis 2000), et de 12% de plats surgelés (entre 2007 et 2013). Cela a de quoi inquiéter les lobbies agroalimentaires (et je crains leurs stratégies marketing en réation à cela...) mais je ne peux que m'en réjouir et pourvu que cela continue !
Beaucoup d'entre vous ont une véritable envie de changer mais sont noyés par des informations toutes plus contradictoires les unes des autres. Et je vous comprend !
En tant que professionnel de la nutrition, il est déjà fastidieux de tout comparer et de ne retenir que les études scientifiques valables et actuelles.
Une fois que l'on ressent le besoin et/ou la motivation de changer, il est important de se faire guider et aider, du moins au début. Cela permet de partir sur de bonnes bases mais aussi de ne pas perdre sa motivation en se noyant dans des restrictions inutiles et inefficaces, voir même délétères à long terme.
Quel est le bon moment pour changer ses mauvaises habitudes ?
"Dès que possible " bien sûr !
Facile à dire, c'est certain, mais nous nous devons de faire au moins l'expérience du changement pour ensuite savoir réellement ce qui est important pour soi.
Ce que vous apportez à vos cellules est bien trop précieux pour continuer à ne vous nourrir que de "calories vides". A 25 ans, votre corps est au maximum de ses capacités et c'est malheureusement à partir de 25 ans que nos fonctions déclinent. Rassurez-vous, cela est un processus très lent mais il le sera d'autant plus que vous apporterez les bons nutriments à vos cellules. Alors dès 25 ans : prenez encore plus soin de vous! Vous n'en serez que moins fatigués et mieux dans votre peau :)
C'est également important de le faire pour vos futurs enfants !
Avant d'être parent il est nécessaire d'avoir un bon statut nutritionnel! Et cela ne vaut pas que pour les futures mamans. Celles-ci ont bel et bien besoin de couvrir des besoins spécifiques à la grossesse avant même d'être enceinte, mais les futurs papas doivent aussi prendre soin d'eux, en particulier pour les hommes en surpoids. En effet, une nouvelle étude (2) montre notamment que la corpulence du futur papa pourra impacter l'alimentation et la santé de son enfant (via des marqueurs épigénétiques sur leurs spermatozoïdes). Par ailleurs, il est maintenant reconnu que divers polluants alimentaires diminuent la fertilité et il faut donc tâcher de les éviter.
Alors si vous ne le faite pas pour vous, faite le pour vos futurs enfants!
Dans l'attente que vous trouviez la motivation pour m'appeler et prendre rendez-vous pour repartir sur de meilleures bases, je vous souhaite à nouveau une très belle année 2016!
(1)A Seismic Shift in How People Eat
(2) Ida Donkin, Soetkin Versteyhe, Lars R. Ingerslev, Kui Qian, Mie Mechta, Loa Nordkap, Brynjulf Mortensen, Emil Vincent R. Appel, Niels Jørgensen, Viggo B. Kristiansen, Torben Hansen, Christopher T. Workman, Juleen R. Zierath, Romain Barrès. Obesity and Bariatric Surgery Drive Epigenetic Variation of Spermatozoa in Humans. Cell Metabolism, 2016; (in press) DOI:10.1016/j.cmet.2015.11.004
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